Entretien d’embauche : 3 exemples de défauts à donner sans crainte
Lors d’un entretien d’embauche, la fameuse question « Quels sont vos défauts ? » revient presque toujours.
Elle déstabilise beaucoup de candidats, car on craint de donner une mauvaise impression ou de se « tirer une balle dans le pied ».La clé, c’est de
choisir des défauts sincères mais maîtrisés, et surtout de montrer que vous savez travailler dessus.
Voici 3 exemples concrets de défauts que vous pouvez citer sans nuire à votre candidature.
1. Le perfectionnisme : un excès de rigueur
Le perfectionnisme peut être perçu comme un défaut… mais aussi comme une qualité.
Un candidat perfectionniste va parfois passer trop de temps sur une tâche, vouloir que tout soit absolument parfait, et perdre en efficacité.
Ce qu’il faut dire en entretien :
« J’ai tendance à être perfectionniste et à passer parfois trop de temps sur certains détails. Mais j’ai appris à mieux gérer mes priorités pour ne pas perdre de vue l’essentiel. »
En présentant les choses ainsi, vous transformez ce défaut en preuve de professionnalisme
2. L’impatience : vouloir aller trop vite
L’impatience est un défaut courant, surtout chez les candidats motivés.
Elle peut conduire à de la frustration si les résultats n’arrivent pas assez vite.
Ce qu’il faut dire en entretien :
« Je peux être impatient, j’aime voir rapidement les résultats de mon travail. Avec l’expérience, j’ai appris à mieux gérer mes attentes et à adopter une vision plus long terme. »
Ce défaut traduit votre énergie et votre volonté d’avancer, ce qui peut séduire un recruteur.
3. La difficulté à déléguer
Beaucoup de professionnels admettent qu’ils ont du mal à déléguer, car ils veulent que les choses soient bien faites.
Le risque, c’est de se surcharger inutilement.
Ce qu’il faut dire en entretien :
« J’ai parfois du mal à déléguer car j’aime être sûr du résultat. Mais je travaille à faire davantage confiance à mes collègues pour améliorer l’efficacité collective. »
Cela montre que vous êtes consciencieux et impliqué, tout en ayant conscience de vos axes d’amélioration.
Le conseil du recruteur
Quand on vous demande vos défauts, évitez absolument les réponses trop négatives (« je suis paresseux », « je suis désorganisé »…) ou trop clichés (« je n’ai pas de défaut »).
Le bon équilibre : un défaut réel mais maîtrisé, que vous transformez en atout grâce à votre démarche d’amélioration.
Conclusion
Donner des exemples de défauts en entretien d’embauche n’est pas un piège, c’est une opportunité de prouver votre maturité professionnelle.
En choisissant des défauts comme le perfectionnisme, l’impatience ou la difficulté à déléguer, vous montrez que vous vous connaissez bien et que vous êtes capable d’évoluer.
Astuce finale : entraînez-vous à formuler vos défauts avec des exemples concrets, cela renforcera la crédibilité de votre discours le jour J.
FAQ
Quels sont les défauts à éviter en entretien d’embauche ?
Il vaut mieux éviter les défauts trop négatifs comme « je suis paresseux », « je suis souvent en retard » ou « je suis désorganisé ». Ces réponses risquent de donner une mauvaise image de votre professionnalisme.
Quels défauts peut-on donner sans risque en entretien ?
Vous pouvez citer des défauts courants mais maîtrisables, comme le perfectionnisme, l’impatience ou la difficulté à déléguer. L’essentiel est de montrer que vous travaillez dessus.
Pourquoi les recruteurs posent-ils la question sur les défauts ?
Cette question permet d’évaluer votre capacité d’auto-évaluation et votre honnêteté. Le recruteur veut voir si vous avez conscience de vos axes d’amélioration et si vous savez les transformer en forces.
Comment bien présenter ses défauts en entretien ?
Toujours formuler votre défaut avec une solution ou une démarche d’amélioration. Exemple : « Je suis parfois impatient, mais cela me pousse à être très réactif. J’apprends à mieux gérer mon temps. »